COVID-19 en Belgique: comparaison des deux premières vagues

17/11/2020 – La deuxième vague de contaminations au virus COVID-19 en Belgique a atteint son apogée, enfin, et les différents indicateurs sont tous à la baisse. Il faut espérer que cette inversion de tendance se poursuive.

Les données du site sciensano.be [1] montrent que la deuxième vague a atteint des pics plus élevés que la première du printemps 2020. Les personnes admises à l’hôpital pour cause de COVID-19 par jour ainsi que les patients en soins intensifs ont été plus nombreux, mais heureusement il y a eu moins de décès par jour.

La décroissance est certainement attribuable aux changements de comportement des personnes en société, en famille, au travail; changements qui ont été eux-mêmes influencés/imposés par les mesures prises par les dirigeants politiques [2]. Ce sont les décisions politiques, comme celle de mettre la population en confinement, qui conditionnent le plus nos comportements et nos agissements quotidiens, bien plus que tout autre facteur (la connaissance, les croyances, les relations,…). C’est pourquoi je me suis posé la question est-ce que nos dirigeants ont pris les bonnes décisions au bon moment pour tenter de contenir la deuxième vague?

Intuitivement, je pense que nos dirigeants n’ont pas pris les décisions au bon moment avant et pendant la deuxième vague, et que des morts auraient pu être évités. Pour confirmer ou pas mon intuition, j’ai décidé de comparer les deux vagues et de coller dessus le moment où les importantes décisions politiques ont été prises.

Les décisions politiques

D’abord, le système décisionnel pour tout ce qui touche à la santé est compliqué en Belgique, très compliqué. Les compétences de santé y sont éclatées entre les différents ministres des gouvernements du fédéral, des régions et/ou communautés. Ce que l’on appelle la lasagne institutionnelle belge est en fait un spaghetti (un foutoir?). J’ai tenté de l’illustrer sans y parvenir:

La lasagne institutionnelle de la santé en Belgique

Les différents gouvernements ont pris des mesures chacun à leur tour et ont donné autant de conférences de presse pour les communiquer. C’est ainsi qu’on a eu droit à un triste festival de conférences de presse au mois d’octobre: d’abord le gouvernement fédéral avec un renforcement des mesures le 6/10, puis des mesures plus dures le 16/10, puis des mesures encore plus strictes le 23/10 au matin, les gouvernements de Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles adoptent des mesures plus strictes ce même 23/10 après-midi, la région de Bruxelles prend ses mesures un jour après le 24/10, le gouvernement flamand adopte ses mesures le 27/10, et finalement le gouvernement fédéral décrète le deuxième confinement le 28/10. Le manque de coordination a été… flagrant. Cela est venu s’ajouter à une communication souvent confuse. Un problème rencontré depuis la première vague, avec par exemple le port du masque conseillé, puis rendu obligatoire, pas partout ici mais partout la-bas, tout le temps ou à certains moments selon la région, puis à nouveau conseillé puis à nouveau obligatoire selon la région. Même chose pour les cours à distance dans l’enseignement, la fermeture des commerces, les horaires du couvre-feu, etc.

J’ai placé les événements principaux qui se sont succédés en Belgique sur une ligne du temps (impossible de tous les mettre, mais indiquez-moi si quelque chose d’important manque):

Les deux vagues

Pour comparer les deux vagues, je me suis limité à 3 indicateurs journaliers avec 1) le nombre d’admissions à l’hôpital, 2) le nombre de patients en soins intensifs, et 3) le nombre de morts. Ce sont les seuls indicateurs qui soient assez comparables entre les deux vagues. Les autres indicateurs comme le nombre de cas et celui des tests effectués ont trop changé au cours du temps selon la stratégie de testing adoptée.

Dans le graphique ci-dessous, la vague du printemps 2020 est encadrée en bleu et la vague de l’automne 2020 en orange:

J’ai ensuite rapproché les courbes en les faisant glisser sur l’axe horizontal jusqu’à ce que leurs sommets (= la valeur max de chaque vague) tombent le même jour:

J’ai aussi ajouté le taux de reproduction, Rt (ou R0), sous les graphiques des 3 indicateurs. Sur la ligne du temps ci-dessous, la couleur orange (la plus claire) indique un Rt inférieur à 1, la couleur rouge indique un Rt supérieur à 1, la couleur noire (la plus foncée) indique un Rt supérieur à 2. J’ai utilisé la tonalité, de clair à foncé, pour le RT dans les graphiques de comparaison des courbes.

Comparaison des deux vagues

Voici les visualisations qui comparent les deux vagues de printemps et de l’automne 2020 pour 1) le nombre d’admissions à l’hôpital, 2) le nombre de patients en soins intensifs, et 3) le nombre de morts. Les courbes ont leurs sommets alignés sur le même jour et les décisions de mesures importantes sont situées à leur date respective selon la vague.

1. Comparaison des admissions à l’hôpital

COVID-19 en Belgique: comparaison des deux vagues: Les admissions à l'hôpital

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2. Comparaison des patients en soins intensifs

COVID-19 en Belgique: comparaison des deux vagues: Les patients en soins intensifs

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3. Comparaison des morts

COVID-19 en Belgique: comparaison des deux vagues: Les morts

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Conclusions (qui n’engagent que moi):

Je dis BRAVO, chapeau bas, respect, au personnel médical en hôpital, aux professionnels de la santé et au personnel des maisons de repos. Moins de personnes sont décédées par jour grâce à eux lors de la deuxième vague. Ils l’ont fait malgré la fatigue, le stress, la peur, et le manque de resources, alors qu’ils ont eu plus de patients à traiter que pendant la première vague. Je ne suis pas expert, mais mon explication simpliste est qu’ils ont appris les leçons de la première vague. Ils ont développé et amélioré leurs protocoles afin de mieux combattre le virus. Merci infiniment à Vous tous!

Je ne dis PAS BRAVO au monde politique belge. Ni à l’actuel qui a dû gérer la crise sanitaire, ni aux précédentes générations de politiciens qui nous ont légué ce système institutionnel et décisionnel. La complexité du système a donné lieu à une belle cacophonie pour communiquer les décisions anti-covid.

« il manque des structures claires [dans le système de santé belge] où on sait qui est responsable pour quoi. Le système belge a aussi contribué à la 2ème vague. » – Jan De Maessener, Professeur émérite de médecine de famille à l’université de Gand [3].

Sans parler de la communication confuse des mesures lors de certaines conférences de presse. Cela a non seulement contribué à éroder l’adhésion de la population aux mesures [4] mais cela a aussi augmenté la défiance à l’égard des institutions et alimenté la propagation des théories conspirationnistes [5]. Mais les décisions ont-elles été prises au moment opportun, au moins cela, pour freiner la montée des courbes? Surtout lors de la deuxième vague de l’automne? Le doute est permis quand on compare les deux vagues.

A la première vague du printemps, le virus nous a touché presque par surprise. L’inconnu et l’incertitude étaient totals et le monde politique et surtout médical ont du réagir en mode gestion de crise. Rétrospectivement, on constate que le premier confinement de la Belgique a été décidé tôt par rapport aux sommets de la vague, alors que les chiffres étaient encore relativement bas.

Après la première vague, les scientifiques ont alerté le monde politique et nous les citoyens qu’une deuxième vague allait arriver. Forts de l’expérience de la première, on aurait pu s’attendre à ne plus être pris par surprise, ni de devoir réagir en mode gestion de crise, et qu’une stratégie allait être mise en place par le politique pour mieux anticiper. Non seulement ce ne fut pas le cas, mais la situation dans les hôpitaux a été pire! Rétrospectivement, on constate que le deuxième confinement de la Belgique a été décidé très tard par rapport aux sommets de la vague, alors que les chiffres étaient déjà relativement hauts, déjà plus hauts que ceux de la première vague (sauf pour le nombre de décès qui est heureusement resté inférieur, les politiciens n’en ont pas le mérite). Même les mesures restrictives prises avant le deuxième confinement l’ont été quand les chiffres étaient déjà bien supérieurs à ceux de la première vague.

L’évolution du taux de reproduction Rt confirme également le retard des décisions qui auraient pu le faire baisser pendant la deuxième vague. La comparaison des deux vagues montre qu’il est repassé sous la valeur de 1 plus rapidement pendant la première vague que dans la deuxième alors qu’il partait de valeurs supérieures à 2.


Sources d’information:

Références:

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Coronavirus en Belgique: confinements et déconfinements

Quand j’ai écrit cet article en avril 2020, je voulais expliquer simplement les phases du déconfinement avec mes sketchnotes, et décrire sur une ligne du temps comment la Belgique en était arrivée à devoir confiner sa population pour contrer la pandémie du COVID-19. Comme tout le monde, j’avais alors l’espoir qu’avec la fin du déconfinement prévu pour septembre 2020, on en aurait fini avec cette période. Le cours des événements a été fort différent et j’ai été contraint de mettre à jour ma ligne du temps.

23/10/2020: Je dois mettre le titre de cet article au pluriel car la Belgique est maintenant touchée par une deuxième vague importante de cas COVID-19. Des mesures à nouveau strictes remettent le pays dans une situation similaire au premier confinement, après une phase de déconfinement et… de relachement.

27/07/2020: Après les phases de déconfinement compliquées à comprendre mais qui ont donné de l’espoir, la Belgique durci ses mesures en raison de l’augmentation inquiétante du nombre de cas de Covid19.

24/04/2020 (article original):

Le 24 avril, le gouvernement belge annonce sa stratégie de sortie de crise coronavirus. Le temps du confinement dû à la pandémie touche à sa fin, ou pour le moins c’est que l’on espère. Le conditionnel reste toujours de mise car comme l’a dit Madame Sophie Wilmes, première ministre, lors de sa conférence de presse: “

Le déconfinement est une opération jamais réalisée dans l’histoire de notre pays et dépend de l’évolution de la situation sanitaire et se base sur des hypothèses et des prévisions. […] Rien n’est gravé dans le marbre et certainement pas les échéances.”  Les faits lui ont malheureusement donné raison.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le déroulement de la sortie de crise annoncée en 4 phases apparait compliqué et peu clair. Comme quoi, la communication de crise est une tâche très difficile. Pour mieux m’y retrouver, j’ai visualisé sur une ligne du temps les différentes phases de sortie, avec ce qui s’était passé depuis le début de la crise (et les événéments qui ont suivi). J’ai ajouté quelques sketchnotes persos sur la ligne du temps pour faciliter la compréhension de ce qui est à nouveau autorisé, ou interdit.

Ligne du temps de la crise du coronavirus/COVID-19 en Belgique

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Evolution du taux de décès COVID19 en Belgique et Italie

Aujourd’hui encore, 14 avril 2020, la presse belge a continué de nous rassurer au sujet de l’augmentation du nombre de décès COVID19 dans le pays. Un peu pour rassurer la presse étrangère qui s’en inquiète. Mais surtout pour rassurer la population belge qui commence à se demander si on lui dit bien toute la vérité sur les mesures prises pour la protéger contre la pandémie du coronavirus.

Alors que depuis le début de la crise en Europe, la situation italienne est présentée comme une des plus “catastrophique”, j’ai voulu me faire ma propre opinion en comparant les courbes de décès dus au COVID19 en Belgique et en Italie. Pourquoi les courbes de décès et pas celles des cas COVID19? Parce que, selon moi, les données sur le nombre de décès sont les seules qui soient vraiment comparables de pays à pays. Les méthodes utilisées par les pays, et par les régions dans un même pays, pour comptabiliser les cas de personnes infectées au COVID19 sont loin d’être identiques pour fournir des données qui puissent être comparées.

Pour mon analyse, j’ai utilisé les chiffres officiels publiés par les autorités sanitaires belges et italiennes à la date du 13 avril (voir les sources à la fin de l’article). J’ai écarté les chiffres pour les 2 derniers jours (12-13 avril) car ils étaient trop bas par rapport aux jours précédents (données certainement encore incomplètes). Mon analyse utilise donc les données publiées par les 2 pays sur une période qui part à la date où le décompte des morts COVID19 a débuté dans le pays, le 23 février en Italie et le 10 mars en Belgique, et se termine au 10 avril inclus.

Voici les courbes pour les deux pays. Elles sont identiques à celles publiées par les media, et nous sont – malheureusement – bien connues.

Nombre de morts en Belgique du 10 mars au 10 avril 20

Nombre de morts en Italie du 23 février au 10 avril 2020

Les courbes ne peuvent pas être comparées à cause de la différence démographique entre les deux pays, ensuite à cause de l’échelle du temps qui n’est pas la même.

Différences démographiques

La Belgique compte 11,5 millions d’habitants, l’Italie en compte un bon 5 fois plus avec ses 60 millions. La logique mathématique indique que le nombre de décès COVID19 est exactement 5 fois supérieur en Italie. Mais ce ratio est trompeur car il est basé sur des périodes de comptage différentes.

BelgiumItalyRatio
Population on 01/01/201911476279603595465.3
Deaths on 10/04/20203755188495.0

Différences dans la durée de la crise

La crise du coronavirus et le décompte des morts a débuté en Italie 16 jours avant celui de la Belgique. A la date du 10 avril, les italiens ont donc du déplorer des morts pendant plus de jours (48) qu’en Belgique (32).

BelgiumItalyRatio
Population on 01/01/201911476279603595465.3
Deaths on 10/04/20203755188495.0
Death count start date10/03/202023/02/2020
Number of days on 10/0432481.5
Average deaths per day1173933.3

La moyenne des décès par jour en Italie (393) est 3 fois supérieure à celle en Belgique (117). C’est normal me direz-vous, le pays compte beaucoup plus d’habitants. Les ratio par habitants et par jours ne sont que les résultats de divisions mathématiques basés sur des données qui ne sont pas normalisées.

Essayons d’y voir plus clair en trouvant une base de comparaison qui soit indépendente des différences démographiques et du nombre de jours de crise.

Nombre de décès par 100000 habitants

Le premier ajustement est de rapporter le nombre de décès de chaque pays à 100000 habitants afin de se libérer de la différence démographique entre les deux pays:

BelgiumItalyRatio
Population on 01/01/201911476279603595465.3
Deaths on 10/04/20203755188495.0
Deaths per 100K population32.7231.230.95

Première constatation inquiétante: le ratio qui était de 5 morts COVID19 en Italie pour un en Belgique chute à 0,95. Cela signifie que le nombre de décès ramené à 100000 habitants est plus élevé en Belqique (32,72) par rapport à l’Italie (31,23). Pas de beaucoup, mais 1,05 supérieur quand même (au lieu de 5 fois inférieur).

Les courbes du nombres de morts COVID19 ramenés à 100000 habitants sont:

On voit que la courbe (bleue) des décès en Belgique rattrape celle (rouge) de l’Italie à la date du 9 avril, et la dépasse ensuite. La droite qui indique la tendance (trend line) en Belgique est clairement plus pentue que celle de l’Italie, ce qui indique une croissance du taux de mortalité plus élevée en Belgique. Mais les périodes mises en comparaison sont encore différentes.

Nombre de décès par 100000 habitants sur une même période de temps

Le deuxième ajustement est de faire en sorte que la date du début des deux courbes coincide au même jour N°1 en faisant glisser de 16 jours en arrière la courbe de la Belgique.

Dans le graphique précédent, la courbe pour l’Italie démarre au 23 février et elle court sur 48 jours jusqu’au 10 avril, date de la fin de mon analyse des données. Pour la Belgique, la courbe démarre le 10 mars, soit 16 jours après, et elle court sur seulement 32 jours.

Avec les deux courbes qui commencent le même jour, le jour N°1, j’ai affiché les données que pour les 32 premiers jours des deux pays (la Belgique n’en ayant plus après). Les courbes résultantes sont:

L’autre constatation, encore plus inquiétante, est que la courbe (bleue) des décès COVID19 pour 100000 habitants en Belgique augmente effectivement beaucoup plus fort que celle (rouge) en Italie durant leurs 32 premiers jours de crise coronavirus.

Qu’en penser?

On nous a dit que la situation en Italie était une des plus “catastrophique”, car les italiens ont été les premiers à devoir affronter le coronavirus en Europe, parce que leur système de santé n’est pas celui de la Belgique, etc. On nous rassure que tout va bien, “on gère”, parce que le taux d’occupation des lits en soins intensifs en Belgique est sous contrôle, sous les 60%.

Mais alors dites-moi. Je ne dois pas m’inquièter de l’évolution de la courbe des décès COVID19 en Belgique? Et selon vous, dans quel pays entre l’Italie et la Belgique la situation semble vraiment être la plus “catastrophique”?

Je pose les questions!


Source:

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We will find meaning in this global pandemic

There are articles that teach you things about yourself and others that explain the thoughts that you have confused in your mind. Scott Berinato’s interview with grief expert David Kessler in the Harvard Business Review (HBR) brought me both things.

Although like everyone else, I can feel anger or sadness during this global coronavirus pandemic, I feel deep inside me the need to stay as much as possible in the present moment. And surely avoid projecting myself into an improbable future due to the current uncertainty. “Anticipatory grief is also more broadly imagined futures” as David says.

David Kessler tells us how to behave to deal with grief during these exceptional times:

  • Find balance in the things you’re thinking: best images and worst scenarios
  • Let go what you can’t control
  • Focus on what is in your control
  • Breath
  • Stock up on compassion
  • Feel your feelings and they move through you
  • Let yourself feel the grief and keep going
  • Realise that nothing you’ve anticipated has happened
  • Think about what you feel
  • Name what’s inside of you
  • Name this a grief. “There is something powerful about naming this as grief” Kessler says.

The practice of meditation or mindfulness can greatly help us “To calm yourself, you want to come into the present.”.

David also talks about the sixth stage to grief that come after the Elisabeth Kübler-Ross’ classic five stages (denial, anger, bargaining, sadness, acceptance): meaning. He concludes by:

I believe we will find meaning in it

David Kessler

My illustration of David Kessler’s interview:

Sketchnote: That discomfort you are feeling is grief

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How to work remotely in the time of coronaviruses

To be better prepared for work in the time of coronavirus, I attended a webinar on “Team dynamics during a crisis” organised by Obhi Chatterjee and Julie Guegan. Some 480 colleagues from the European Commission were connected to the webinar, of which two thirds remotely from home (like me).

To guarantee and nurture the dynamics of a team that is forced to work remotely because of a crisis, a leader should focus on 3 points:

  • ensure good performance
  • boost the morale
  • strengthen the relationship

In a nutshell, we should use more our soft skills to engage our coworkers, take care of others, use our rationale brain, be creative, be clear on expectations without doing micromanagement, be transparent and share everything, focus on one thing at a time. As said by Julie, “the coronavirus crisis is an opportunity for a shift in attitude at work”. To become more empathetic and resilient, to show ourselves vulnerable, to express emotions, to admit that we don’t know, to build trust, even more trust in your team.

I would like to know what you think about it. You can share your thoughts, comments, experience here below or join the discussion on Linkedin (where I first published this post).

My sketchnotes of the webinar:

How to work remotely in the time of coronaviruses
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